Refonte des Accès aux Ressources Documentaires en privilégiant le libre accès
Dans son Document d’orientation #inra2025, l’Inra se fixe cinq grands objectifs pour son orientation de politique générale sur l’Open Science. Le quatrième (#OpenScience-4) se consacre plus particulièrement aux nouveaux modes de diffusion de la connaissance et souhaite, entre autre, envisager la sortie du système des abonnements aux revues à l’horizon 2020.
La stratégie de l’Inra est de rester hors du système de bouquets d’abonnements qui forcent à payer pour des ressources superflues et de ne cibler que les ressources utiles en payant un prix juste par rapport au service rendu.
Pour répondre à cet objectif, le projet OpenReAD, porté par la Délégation de l’IST, doit proposer une refonte des abonnements et un accès facilité aux ressources documentaires tout en :
- rendant le meilleur service possible aux scientifiques ;
- ciblant mieux les ressources payantes ;
- rendant l’accès aux ressources plus simple (payant ou Open Access) ;
- maîtrisant les coûts ;
- accompagnant le changement.
Les actions OpenReAD
Le projet OpenReAD mènera différentes actions qui seront présentées au fil du temps ci-dessous.
Premier semestre 2018
Consultation sur les accès aux ressources documentaires
Le projet Openread a fait le choix de suivre l’exemple des bibliothèques de l’université de Montréal et de consulter l’ensemble des agents Inra pour faire évoluer son offre d’abonnements.
Une grande enquête a ainsi été menée auprès des agents utilisateurs des ressources électroniques Inra du 16 mars au 20 avril 2018. Les 761 réponses vont permettre dans un premier temps au groupe OpenRead de constituer la liste des abonnements essentiels pour 2019.
Rapport d’analyse de l’enquête
Bernard, E., Bridet, M.-H., Frappier, L. (2019). Rapport sur les pratiques documentaires et de publication en libre accès à l’Inra. 54 p.
prodinra.inra.fr/record/477264
L’investissement Inra dans les ressources électroniques
L’Inra consacre chaque année environ 0,29 % de son budget aux ressources électroniques, soit 2,7 millions d’euros en 2018. Les éditeurs commerciaux imposent des augmentations annuelles qui pèsent sur le budget de la recherche. L’Inra doit donc chaque année négocier et faire des choix entre continuer ou arrêter des abonnements pour maitriser le budget.
Dans ce cadre, deux démarches avancent de façon parallèle au niveau international et sont parfois concurrentes :
• L’une consiste à obtenir la mise en libre accès de tous les articles publiés chez les éditeurs pour lesquels l’institution souscrit des abonnements de type bouquet (ou big deal) – Modèle de l’Allemagne.
• L’autre consiste à choisir de ne s’abonner qu’aux revues essentielles et à inciter les publiants à déposer leurs articles dans des archives ouvertes en suivant les consignes de la Loi pour une République numérique de 2016 – Modèle de l’Université de Montréal.
L’Inra privilégie cette seconde démarche et a fait le choix de s’appuyer sur le soutien de sa communauté scientifique pour ses négociations avec les éditeurs.
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